COACHING ET HYPNOTHERAPIE : DEUX APPROCHES COMPLEMENTAIRES DANS UN OBJECTIF D’EVOLUTION INDIVIDUELLE – AVRIL 2022  

Dans cet article, je souhaite vous partager ma vision de deux approches d’accompagnement : le coaching individuel et l’hypnothérapie. Dans ma pratique professionnelle, je prends quotidiennement la mesure de leur complémentarité dans l’atteinte de certains objectifs.

Le coaching est une approche pragmatique qui mobilise à la fois les compétences créatives mais aussi logiques de l’individu – dans sa dimension adulte – en vue d’atteindre un objectif.

L’hypnothérapie, quant à elle, s’adresse au cœur et s’attache à transformer certaines expériences émotionnelles afin de les rendre utiles pour la personne accompagnée. Elle permet de lever certains freins ou blocages souvent liés à une charge émotionnelle développée au cours de l’histoire de vie de la personne.

Le Coaching individuel (complémentarité)

Qu’il soit professionnel ou personnel, individuel ou d’équipe, le coaching consiste à accompagner le développement de compétences, de ressources ou de talents d’une personne – ou de plusieurs – en vue de l’atteinte d’objectifs en favorisant l’autonomie de cette dernière.

Les objectifs peuvent être de natures diverses.

Le coaching est un parcours d’accompagnement limité dans le temps (quelques mois maximum).

Les parties prenantes du coaching 

La personne coachée : personne qui a un objectif et qui ressent un besoin d’accompagnement pour progresser et atteindre celui-ci. Les raisons qui poussent cette personne à faire appel à un coach peuvent être multiples. Ce peut être parce qu’elle ne sait pas :

  • comment s’y prendre seule,
  • par quel premier pas commencer,
  • quelle stratégie mettre en place en direction de son objectif,
  • comment identifier et mobiliser ses ressources personnelles et celles à acquérir…
  • Et malgré tous ces freins, cette personne est l’unique spécialiste d’elle-même. Elle est « bourrée » de talents et de compétences. Et surtout… Elle est unique !

Le coach : l’expert de l’accompagnement et du questionnement orienté vers :

  • le développement du potentiel
  • la mobilisation des compétences, capacités, qualités et talents de la personne coachée en vue de l’atteinte de l’objectif.

Le coach est un guide.  Il est à l’image d’une coquille vide. En effet, il met de côté ses propres prismes d’évaluation, de jugement, de choix, de décision. Alors, il ne donne pas de conseil car donner un conseil revient à se positionner comme expert dans la relation. Or seule la personne coachée est experte d’elle-même. Le coach adopte, le temps de l’accompagnement, une position de compréhension de la carte du monde de la personne. Au travers de son questionnement, l’objectif du coach sera d’amener la personne à conscientiser que sa carte du monde n’est pas le territoire. En effet, d’autres cartes sont envisageables en changeant de perspective. Le coach est un miroir qui renvoie la personne coachée à la fois à ses éventuelles distorsions de la réalité, à ses contradictions mais surtout à l’ensemble de son potentiel. Ceci, afin de permettre à son client d’atteindre son objectif.

L’objectif 

 L’objectif, déterminé par la personne coachée, doit être SMART :

  • S- spécifique
  • M-mesurable
  • A-atteignable
  • R-réaliste
  • T-temporalisé (date d’atteinte déterminée)

Le coaching individuel

C’est une coopération co-responsable orientée action, efficacité et solution entre ces deux personnes. Chacun occupe un rôle spécifique clairement défini dans ce travail d’équipe.

En coaching, il s’agit toujours de passer d’une situation actuelle à une situation désirée et ce passage se produit grâce à l’action. Partant d’un objectif, l’accompagnement se focalise sur la détermination d’une stratégie de progression, suivi d’un découpage en étapes(actions), tenant compte des ressources présentes ou à acquérir le cas échéant, puis d’un ajustement de la stratégie (via modèle TOTE) en fonction des résultats concrets. La progression se fait graduellement jusqu’à l’atteinte de l’objectif.

Qu’est-ce que le modèle TOTE ?

TOTE : Test-Operation-Test-Exit que je pourrais reformuler de la façon suivante :

  • Objectif ->stratégie ->action ->évaluation du résultat de l’action si évaluation pas OK -> nouvelle action -> évaluation….-> quand évaluation OK -> sortie
  • Objectif -> stratégie -> action ->évaluation du résultat et si évaluation OK -> sortie
Schéma modèle TOTE complémentarité
Modèle TOTE

Le processus de coaching est semblable à la maïeutique de Socrate.

En coaching, nous nous appuyons sur le fait que toutes les solutions sont dans la personne et qu’il convient seulement de les faire émerger. Mais pour accéder à ces ressources, il est parfois nécessaire de :

  • débloquer de potentiels freins,
  • faire émerger des prises de conscience notamment sur des contradictions inefficaces,
  • accompagner l’élaboration et la mise en oeuvre de stratégies gagnantes,
  • assiter la progression et les changements de direction le cas échéant…

Il faut noter que le coaching ne « soigne » ni l’histoire personnelle, ni le passé. Employons une métaphore pour mieux appréhender la démarche de coaching. L’idée est, qu’en coaching, la personne a un objectif, elle regarde devant elle et avance en portant, comme tout un chacun, un sac à dos, plus ou moins lourd, mais qui ne freine pas voire n’arrête pas la progression. Lorsque le sac à dos empêche toute progression et qu’il est nécessaire de l’ouvrir, il est utile de mettre sur pause le coaching, de s’orienter vers la thérapie (dont l’hypnothérapie) pour regarder et ré-harmoniser le contenu du sac puis de reprendre le coaching une fois le sac à dos « allégé ».

J’ajoute également que le fait de s’engager dans une démarche de coaching ne doit pas être envisagé comme une promenade de santé 😉 En effet, toute évolution exige une vraie envie et une véritable implication de la part de la personne coachée. L’accompagnement provoque parfois, voire même assez souvent, de la frustration voire de l’agacement chez la personne accompagnée. C’est bon signe ! 🙂 Cela signifie que la progression est en marche puisque la routine est mise en déséquilibre. (complémentarité)

L’Hypnothérapie (complémentarité)

L’hypnothérapie ou thérapie par l’hypnose est un accompagnement qui permet d’intervenir sur les composantes émotionnelles de problématiques variées.  L’hypnose thérapeutique s’appuie sur la parole. Elle fait partie des thérapies dites brèves et dans ce cadre, cette approche a une durée limitée dans le temps (une à quelques séances selon le besoin).

Les parties prenantes de l’hypnothérapie 

Le patient : pour reprendre l’image du sac à dos, personne qui a un/des objectifs et qui ressent un besoin de s’arrêter, d’ouvrir le sac à dos qu’elle porte, d’en sortir les dossiers à boucler, de boucler ces dossiers avec l’aide de l’hypnothérapeute pour ensuite reprendre le chemin, progresser sereinement et atteindre son objectif.

L’hypnothérapeute : l’expert de l’accompagnement thérapeutique – non médical – des problématiques du patient. Le thérapeute dispose d’un ensemble de techniques lui permettant d’approcher toutes les problématiques liées au psychisme, à l’esprit, et à leur impact sur le bien-être et l’évolution de la personne.

Point fondamental sur l’hypnothérapie 

Si l’hypnose médicale, assurée par des médecins uniquement, se développe de plus en plus, il est fondamental de souligner que l’hypnothérapie n’est pas de la médecine. En effet, celle-ci ne se substitue jamais à un traitement médical. En revanche, elle peut être un complément du traitement pour les composantes liées au psychisme puisque l’on reconnait véritablement aujourd’hui le lien entre le corps et l’esprit.

L’objectif 

Le travail se fait également sur la base d’un objectif. Les objectifs peuvent être de natures très différentes. (complémentarité)

L’hypnothérapie 

Selon l’approche employée (Hypnose Ericksonienne, Nouvelle Hypnose, Hypnose Humaniste), l’accompagnement se fait différemment mais dans tous les cas, le travail s’appuie sur un état particulier : l’état modifié de conscience qui donne accès aux ressources naturelles du patient. Le travail s’appuie sur une communication plus ou moins directe avec l’Inconscient du patient puisque c’est l’Inconscient qui régit les automatismes mais aussi qui stocke à la fois les mémoires, les apprentissages, les habitudes de chaque individu…

Quelle que soit l’approche pratiquée par le thérapeute, les techniques thérapeutiques employées permettent d’activer les capacités de changement du patient.

En Hypnose Ericksonienne / Nouvelle Hypnose : le thérapeute se connecte à l’Inconscient du patient et fait le travail nécessaire avec ce dernier alors que l’esprit conscient de la personne est « ailleurs ».

Dans le cas de l’Hypnose Humaniste : le thérapeute est un guide et le patient travaille en prenant pleinement conscience de son inconscient et communique avec lui en adoptant son langage métaphorique et symbolique.

Dans tous les cas, il s’agira d’atteindre un objectif suite au « déblocage » de composantes émotionnelles ou de comportements qui freinaient la progression du patient ou qui posaient problème.

L’hypnose thérapeutique est également un travail collaboratif, orienté vers l’atteinte de l’objectif déterminé par la personne qui consulte.

Points communs des deux approches (complémentarité) 

Les deux approches d’accompagnement s’appuient toujours sur deux parties et sont collaboratives. (complémentarité)

Le point de départ de l’accompagnement est toujours un objectif SMART.

En coaching et en hypnothérapie, le guide (coach/thérapeute) s’appuie sur ses capacités d’écoute, d’adaptation, d’ouverture dénuée de jugement, de questionnement et de reformulation pour être en pleine compréhension de la carte du monde de la personne accompagnée. Cette posture permet l’émergence de stratégies fidèles au besoin et à l’identité de la personne accompagnée puisqu’il ne s’agit que de celles de cette dernière.

Les deux approches sont des outils de connaissance de soi et d’évolution. Elles visent toujours à faire émerger les solutions de la personne en s’appuyant sur ses ressources à la fois conscientes et inconscientes dans un objectif de progression individuelle

Dans les deux cas, les techniques employées sont orientées « changement » et « solution « . 

 Leur complémentarité

Ces accompagnements sont complémentaires sur un certain nombre d’objectifs individuels puisque l’hypnothérapie permet notamment de :

  • débloquer et de lever des freins,
  • donner accès à des ressources enfouies,
  • résoudre des conflits intérieurs,
  • redonner de la fluidité à la pensée,
  • permettre l’émergence de nouvelles façons d’appréhender les situations vécues ou à vivre,
  • se mettre en position de faire de nouveaux apprentissages

Si l’Inconscient apprécie la zone de confort, la stabilité et la routine, l’hypnothérapie permet de le mettre en mouvement au service de l’atteinte d’un objectif. Une fois le sac à dos réévalué, l’accompagnement en coaching est facilité et la personne coachée peut pleinement se concentrer sur l’objectif, la progression, les solutions et le résultat.

Ainsi…

C’est parce que ces approches se complètent que je ne dissocie pas, dans la présentation de mes propositions, les différents besoins que vous pouvez avoir en termes d’accompagnement.

Par ailleurs, assister le déploiement du potentiel humain demande de la souplesse et il me semble important de laisser la place à la créativité dans chaque accompagnement individuel selon les besoins exprimés. Je rappelle que chaque individu est unique et l’accompagnement que ce soit en coaching ou en hypnose est toujours sur-mesure.

Naturellement, vous pouvez me solliciter soit pour une approche par l’Hypnose, soit pour une approche purement Coaching. Vous pouvez également me solliciter pour un accompagnement qui allie les deux propositions. Vous seul êtes l’expert de vous-même et, vous seul, savez ce dont vous avez besoin.

Je vous propose un ensemble de techniques efficaces (Coaching, PNL, Hypnose Ericksonienne, Nouvelle Hypnose, Hypnose Humaniste, Thérapie Symbolique Avancée…) et suis à l’écoute de toutes vos demandes quels que soient vos objectifs/projets.

Ma priorité à votre égard et à l’égard de votre objectif est, et sera toujours, un maximum de bénéfices en un minimum de temps. Mes maîtres mots sont utilité, efficacité, bienveillance et respect.

SAVOIR FIXER ET POSER SES LIMITES : UN ATOUT MAJEUR DANS LA VIE QUOTIDIENNE

Ce thème des limites est un sujet que je mets très souvent au cœur de mes actions d’accompagnement.

Pourquoi ?

En étudiant de près les raisons qui expliquent un certain nombre de difficultés rencontrées par certains/certaines dans leur vie personnelle et/ou professionnelle, je m’aperçois bien souvent que la notion de limite est dépassée voire inexistante.

Je précise qu’il s’agit non seulement d’une incapacité à fixer des limites aux autres vis-à-vis de soi mais en tout premier lieu de se fixer des limites par rapport à soi-même

Limites : qu’est-ce donc ?

Les définitions du mot limite sont multiples et celle que je retiens ici est la suivante : « Point extrême qui ne peut pas ou ne doit pas être dépassé » (Académie 9e édition)

Les limites sont à priori une notion évidente tout du moins au niveau de ce qu’elles représentent. D’une façon générale, elles évoquent une ligne de séparation.

Dans les relations humaines, elles ont un caractère protecteur puisqu’elles posent, à leur façon, ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas.

Chacun de nous est mis en présence de cette notion dès l’enfance au travers des limites qui nous sont inculquées et transmises par nos éducateurs (parents, enseignants, vie en société…). L’objectif poursuivi est des plus honorables puisqu’il est de nous préparer à la vie de groupe. Ainsi nous intégrons ces limites et cela vient très souvent « paramétrer » inconsciemment notre mode de fonctionnement au niveau de nos comportements, de nos émotions mais aussi des croyances et des valeurs que nous développons.

Jusque-là, tout va bien 🙂

Mais, il arrive parfois que les mots employés pour nous inculquer ces limites ne soient pas les plus justes. Ainsi, nous recevons un certain nombre de messages que nous intériorisons. Ceux-ci nous poussent à nous comporter de telle ou telle façon. Progressivement, nous intégrons ces messages et développons un ensemble de croyances qui y sont liées. C’est ce que nous appelons dans notre jargon « les messages contraignants ». Ces messages viennent, à leur tour, alimenter notre critique intérieur, qui d’un rôle de protecteur lors de notre enfance – eh oui  😉 -, devient notre juge intérieur.

Ce juge intérieur nous dicte insidieusement nos comportements ; comportements qui sont parfois défavorables à l’égard de nous-mêmes.

Ainsi peut-il arriver que nous soyons parfaitement adaptés à la vie en société dans le sens du respect d’autrui mais pas nécessairement adaptés au respect de nous-même. C’est alors que nous tolérons certaines choses parfois à notre détriment.

Ceci peut alors provoquer en nous, par exemple, un sentiment de déséquilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, un découragement, un burn-out, une sur-adaptation, le sentiment d’être manipulé… Ceci peut parfois même engendrer ou entretenir des violences, quelles qu’elles soient…et tout cela dans des contextes variés.

Absence de limites à l’égard de soi-même : quel impact ?

L’absence de limites à l’égard de soi-même peut venir ébranler :

  • le bien-être
  • la confiance en soi
  • l’estime de soi
  • l’équilibre
  • les besoins
  • l’identité
  • la relation à l’autre
  • les décisions prises ou non
  • les comportements

Que faire ?

Il est primordial de se remettre au centre de son échiquier personnel en tant que pièce maîtresse et non comme un pion 😉

Tout jeu de société a ses règles et le vôtre ne peut échapper à ce principe pour préserver votre bien-être. Vous ne pouvez pas attendre d’autrui ce que vous ne vous donnez pas vous-même !

Ainsi est-il indispensable de fixer vos règles : vos limites.

Quelles sont les caractéristiques de ces limites ?

Les limites que vous opposerez aux autres naîtront obligatoirement des limites que vous vous imposerez à vous-même vis-à-vis de vous-même.

Ainsi, si vous ne voulez pas, par exemple, que l’on vous parle mal, commencez par vous interroger sur la façon dont vous vous parlez à vous-même. Etes-vous respectueux de vous-même lorsque vous vous parlez ? Si tel n’est pas le cas, commencez par cette étape fondamentale 😉 !

Il en va ainsi de toutes vos attentes et de toutes vos frustrations et insatisfactions. Commencez par faire par vous-même pour vous-même ce que vous aimeriez que les autres fassent !

En agissant ainsi, cela se manifestera dans votre façon d’être et cela se ressentira. Vos limites s’imposeront alors d’elles-mêmes dans vos différents environnements !

Enfin, peut-être est-il temps d’apprendre à dire non ? 🙂

En conclusion

Si ces sujets trouvent un écho en vous, le coaching et l’hypnose vous aident à reprendre votre place au centre de votre échiquier. En effet, mon accompagnement vous offre de vastes possibilités sur ce thème des limites et des multiples sujets connexes évoqués ci-dessus. N’hésitez pas à me contacter par le formulaire de contact du site ou en prenant rendez-vous directement sur Doctolib (recherchez: Florence Fouan).

 

Bien-être et piège du comportement de suradaptation – Janvier 2021

Bien-être, stress, burn-out, lâcher prise, fatigue, anxiété…: des mots qui font quotidiennement la une des journaux, des mots (voire des maux pour certains) devenus usuels dans la communication.

En effet, nombreux sont celles et ceux qui font part de leur quête de bien-être. Ceci s’exprime souvent au travers d’une recherche d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ou d’une recherche de sens. Certes, ces cadres sont essentiels dans cette quête mais tout se joue-t-il directement là?

Chacun a sa propre définition du mot bien-être. Cette définition est en lien avec la recherche du respect de ses besoins personnels profonds, de ce qui est vraiment important pour soi et qui cherche à s’exprimer mais qui ne trouve pas nécessairement l’espace pour le faire, dépassé par les contraintes, les obligations, les faux besoins créés par les environnements, les injonctions parfois contradictoires vécues tout au long de la journée. Ne sommes-nous pas en partie responsables de cette situation ? Ne donnons-nous pas les autorisations à ces toutes choses qui nous enferment ? Peut-être acceptons-nous et sommes-nous entrés dans une logique de fonctionnement incohérente dans nos différents environnements, au regard de nos besoins, prisonniers de nos envies.

Besoins et envies bien-être

Les définitions du mot besoin sont nombreuses et parmi celles-ci, on retiendra :

Un besoin est « une exigence pour l’être humain ou l’animal née de la nature ou de la vie sociale » (le Robert). C’est aussi une « chose nécessaire à l’existence » (le Littré). Ou encore « ce qui est nécessaire pour assurer une existence satisfaisante à un être ou à un groupe » (dictionnaire de l’Académie Française).

D’une façon générale, les besoins sont soit innés, ceux que je qualifierais de besoins réels, soit acquis, ceux que j’identifierais comme des envies.

Les caractéristiques principales du besoin réel sont :

  • que celui-ci est vital (dans le sens essentiel à la survie) et incontournable,
  • qu’il est universel,
  • qu’il est permanent même s’il est satisfait,
  • qu’il est une forte source de motivation et d’énergie,
  • qu’il ne peut pas être nié,
  • qu’il est contraignant dans le sens où il exige d’être satisfait quel que soit le moyen employé pour y parvenir,
  • qu’il provoque de la frustration ou un déséquilibre quand il n’est pas écouté et assouvi.

Le besoin réel est en lien avec le verbe Etre.

L’envie, quant à elle, est un besoin acquis,  un « désir plus ou moins impérieux de faire ou d’avoir quelque chose. » (dictionnaire de l’Académie Française). Elle est personnelle, remplaçable et n’a rien de vital en tant que telle. Elle correspond aux nombreuses injonctions de l’Avoir, du Faire et du Paraître générées par les environnements dans lesquels nous évoluons. 🙂

Pour distinguer besoin et envie, il suffit de se poser la question : est-ce qu’une personne qui vit de l’autre côté de la terre, dans un endroit très reculé, éprouve le même sentiment que moi à l’égard de cette chose qui semble me manquer ?

Si la réponse est oui, il s’agit d’un besoin réel.

Dans le cas contraire, c’est une envie. L’envie pourra, selon les cas, être ou pas, un moyen de satisfaire un besoin plus profond mais jamais plus qu’un moyen. En tout état de cause, il y a plusieurs moyens de pouvoir satisfaire un besoin : certains seront « écologiques » (respectueux) pour la personne et d’autres pas.

Distinction faite entre le besoin et l’envie, on peut mettre autant d’énergie dans la recherche de la satisfaction de l’un ou de l’autre. Dans le premier cas, cela sera bénéfique car en cohérence avec ce que ressent émotionnellement la personne. La satisfaction de ce besoin sera source de bien-être. Dans le cas de la recherche de la satisfaction d’une simple envie, on peut tout à fait négliger ses vrais besoins et par là même aggraver le déséquilibre ressenti.

La pyramide des besoins selon Maslow

L’une des modélisations des besoins les plus connues est celle d’Abraham Maslow. Il a modélisé les besoins humains sous la forme d’une pyramide.

Selon la théorie des besoins de Maslow, la satisfaction du besoin à chaque niveau rend possible le travail à la satisfaction d’un besoin supérieur.

Les besoins physiologiques, de sécurité et d’appartenance sont des besoins primaires. Les besoins d’estime et d’accomplissement sont des besoins secondaires plus directement liés à la personne dans la réalisation d’elle-même.

A la différence du bébé et des animaux, qui eux sont uniquement dans le recherche de la satisfaction de leurs besoins innés primaires, l’homme adulte, quant à lui, est capable de mettre de côté et d’ignorer ses besoins réels profonds pour satisfaire des envies que ses environnements lui font miroiter comme indispensables.

Que ce soit pour satisfaire un besoin ou une envie, l’homme va s’adapter voire se suradapter aux exigences extérieures, éventuellement au détriment de son bien-être.

Adaptation et suradaptation

Qu’est-ce que s’adapter ?

Selon les dictionnaires, s’adapter c’est se conformer, s’accoutumer, se mettre en harmonie avec les circonstances, le milieu.

De tout temps, l’homme s’est s’adapté à ses environnements. Il s’est conformé à certaines de leurs exigences afin de pouvoir finalement satisfaire ses besoins profonds. L’adaptation est donc nécessaire et se fait en théorie selon un principe gagnant/gagnant.

Exemple : je m’adapte à mon environnement de travail car celui-ci me permet de gagner ma vie et satisfait donc mon besoin de sécurité. Dans ce cadre, l’environnement est gagnant puisque je mets mes compétences à sa disposition. De mon côté, je suis gagnant, puisque j’assure l’un de mes besoins essentiels.

Cette notion de gagnant/gagnant est primordiale. Aucune des parties ne doit être lésée dans la relation pour conserver son équilibre. Ainsi, avant de s’adapter, il est nécessaire d’avoir conscience de ses besoins profonds et d’être en mesure de différencier un besoin réel d’une simple envie.

Alors que les besoins humains sont clairement établis (cf pyramide de Maslow), leur satisfaction peut être atteinte de plusieurs façons. La plus écologique de celles-ci est celle qui consiste à rester dans le respect de soi et non de succomber aux envies que l’environnement nous fait miroiter comme la panacée, comme un besoin essentiel.

En effet, nos environnements quotidiens créent artificiellement une grande partie de nos envies. Ils nous laissent croire que nous sommes maîtres de celles-ci et usent parfois de stratagèmes qui parlent à nos émotions. Alors nous nous adaptons. Nous nous conformons, toujours un peu plus, à ce qui est attendu de nous dans l’intention de satisfaire ces envies sans tenir compte de nos besoins réels profonds voire même en bafouant certains.  En tombant dans le piège de ces envies– bien souvent besoins créées de toutes pièces -, nous sommes alors pilotés de l’extérieur, nous perdons le contrôle. Nous ne faisons plus ce qui est bon pour nous mais ce qui est bon pour cet environnement qui nous sollicite toujours davantage. Nous entrons alors dans le piège de la suradaptation. C’est alors que notre bien-être est impacté.

Qu’est-ce que la suradaptation ?

C’est le fait de tenter de s’adapter de façon permanente et toujours un peu plus à toutes les demandes, à toutes les circonstances, à toutes les injonctions dans l’espoir d’atteindre un niveau de satisfaction optimale. Or celle-ci n’est jamais atteinte et un phénomène d’essoufflement apparaît. Les personnes touchées par ce syndrome ont le sentiment qu’elles ne savent pas s’adapter; que le problème vient d’elles. C’est totalement faux ! Au contraire, ces personnes sont atteintes du syndrome d’adaptation à tout prix. Au prétexte d’une quête d’un idéal créé de toutes pièces, les personnes en suradaptation n’agissent plus dans le respect de leur vraie nature et de leurs besoins véritables. Ceci provoque un déséquilibre dans leur être. Ce déséquilibre s’exprime au travers d’une perte d’énergie, d’une démotivation, d’une perte de sens, d’un stress récurrent, voire même d’une angoisse liée à l’inadéquation de la vie vécue au regard de leurs besoins profonds

Finalement, le problème ne tient pas à la capacité de la personne à s’adapter mais tient à l’environnement dans lequel elle évolue.  C’est l’environnement qui est « malade » mais c’est alors le bien-être de la personne qui est touché.

Comment sortir de la suradaptation ?

La solution à la sortie de ce comportement ne réside pas dans une approche d’apprentissage de la gestion du stress car il s’agirait là de proposer de continuer à se suradapter autrement! 😉

La bonne approche consiste à :

* tout d’abord être au clair avec ses besoins réels profonds et différencier l’essentiel du non essentiel. A certains moments de la vie, les besoins à satisfaire peuvent être d’une nature puis d’une autre selon les circonstances. Un besoin peut être satisfait à un moment donné puis ne plus l’être pour une raison ou une autre. Il redevient alors un besoin essentiel à combler,

* faire des choses qui comptent pour soi,

* reprendre son pouvoir de décision sur ce que l’on veut vraiment, ce qui fait sens, ce qui nous motive et nous donne l’énergie et d’agir en ce sens. En clair, être fidèle à soi-même,

* occuper pleinement sa place au cœur de son propre échiquier pour ne pas être un pion dans l’échiquier d’un autre en redéfinissant ses priorités,

* analyser ses environnements et y faire « le nettoyage » nécessaire le cas échéant, voire d’en changer si ceux-ci sont trop toxiques,

* sortir de la quête de perfection,…

En conclusion, un conseil de lecture bien-être

Je vous conseille vivement la lecture de « Le Principe du Petit Pingouin » de Denis Doucet aux éditions Marabout.

Ce livre commence par une courte fable : l’histoire de Little Boy, le petit pingouin heureux qui n’a qu’une envie, celle de toujours bien faire. Ceci n’est pas pour déplaire à Big Mouth, l’énorme phoque à capuchon, qui va le détourner de sa banquise en lui faisant miroiter un plus grand bonheur à condition qu’il suive ses directives. Little Boy, très volontaire, va donc s’adapter quotidiennement un peu plus aux demandes de Big Mouth. Mais les besoins de Big Mouth ne sont pas ceux de Little Boy qui l’apprend aux dépens de son bien-être…

A partir de cette fable, Denis Doucet explicite le phénomène de suradaptation et ses conséquences sur le bien-être. Au-delà de la compréhension et de la prise de conscience, il propose de nombreuses pistes pour en sortir. L’idée principale est de revenir à l’essentiel à savoir la satisfaction de nos besoins profonds sans tomber dans le piège du toujours et encore plus, toujours et encore mieux….

Evoquant les travers de nos environnements et de nos comportements dans ceux-ci, il nous invite à nous remettre au centre de notre échiquier et de nos propres décisions.

Pour renouer avec le bien-être, changeons d’approche et de comportement. 😉 Renouons avec nos besoins, exprimons nos valeurs par l’action, occupons pleinement notre place et jugeons par nous-mêmes de ce qui est bon pour nous. 🙂

Perfectionnisme et perfection : la coûteuse quête de l’absolu – Novembre 2020

Perfectionnisme, perfectionniste et perfection. Quelle est la définition de ces trois termes de notre vocabulaire quotidien et quels en sont les attributs ? Le dictionnaire est notre meilleur ami  🙂

Selon le Centre National des Ressources Textuelles et Lexicales :

Le perfectionnisme est une « inclination, propension, parfois excessive, à rechercher la perfection ».

Quant au perfectionniste, c’est une « personne qui fait preuve de perfectionnisme, qui apporte un soin méticuleux, voire obsessionnel, à tout ce qu’elle fait ».

Et pour finir avec les définitions, la perfection est notamment une «qualité, état de ce qui ne présente aucun défaut ».

La perfection : une notion subjective et partiale

En toutes choses, la perfection s’évalue sur la base de critères établis qui peuvent par ailleurs évoluer dans le temps comme en témoigne, par exemple, la notion de beauté féminine au travers des siècles.

Derrière le terme de perfection se cache donc toujours une notion de référentiel.  Ainsi, si le produit qui sort du moule est à l’image même du moule d’origine, qu’il ne présente aucune aspérité, aucun défaut, qu’il répond aux normes fixées, alors on pourra juger que ce produit relève de la « perfection ».  Qu’en est-il du produit qui présente un léger défaut ? Est-il bon à jeter au prétexte qu’il n’est pas conforme aux attentes ? Ce défaut ne pourrait-il pas rendre ce produit « parfait » dans un autre cadre, pour une autre utilisation ? En vérité, tout est-il aussi absolu?  😉

Quant à la perfection humaine

Concernant la « perfection » humaine, comment pourrions-nous établir quelque référentiel que ce soit qui permettrait d’en juger ? En effet, comment pourrions-nous déterminer qu’un être humain est parfait alors que chacun d’entre nous est unique que ce soit au niveau de ses éléments biologiques, de ses caractéristiques, de ses qualités, de ses défauts et de tout ce qui le constitue sur le plan physique, psychologique et émotionnel.

En la matière, la perfection n’existe pas : il n’y a pas de mètre étalon à la perfection humaine ! 😉

Ainsi, si quelqu’un me demandait ce qui, selon moi, définirait la perfection humaine, il y a fort à parier qu’une autre personne interrogée sur la même question répondrait de façon totalement différente. Ce que nous estimons parfait, les uns les autres, est donc fonction de critères de référence qui font sens pour nous, individuellement, mais qui varient selon chacun d’entre nous en fonction de nos valeurs, de nos représentations, de nos croyances, de nos présuppositions, des messages que nous avons intégrés et que nous continuons d’intégrer quotidiennement, …en conclusion de jugements personnels.

Les conséquences de cette vaine recherche perfectionnisme

Dans certaines problématiques que certains rencontrent dans leur vie quotidienne, le désir individuel d’être parfait est très souvent source de leurs maux.

En effet, sur la base de critères qui lui sont propres, le perfectionniste définit comment il devrait être, se comporter, agir et il se juge à l’aune de ses résultats vis-à-vis de ses projections qu’il se fait de lui-même. Cela le mène à se fixer des objectifs parfois déraisonnables voire inatteignables et dès lors qu’il ne parvient pas à les atteindre, il se juge négativement et se reproche de ne pas être parfait. Poussée à l’extrême, cette quête de perfection individuelle le tétanise, le fragilise, l’empêche parfois d’agir, et même d’exprimer qui il est vraiment.  Au delà de cela, dans sa quête de perfection, il compare ce qu’il fait et/ou ce qu’il est à ce qu’il attend de lui-même et cela blesse son estime de lui-même lorsque les résultats ne sont pas ceux qu’il escompte.

Sur le sujet de l’estime de soi, il est important de comprendre que ce que nous pensons de nous-mêmes influe sur les émotions que nous éprouvons qui influent à leur tour sur notre aptitude à agir. Inversement ce que nous faisons, ou pas, déclenche en nous une émotion qui génère elle-même une pensée sur nous-mêmes. Positifs, ces schémas nous renforcent – cercles vertueux – mais négatifs ceux-ci nous bloquent – cercles vicieux.

Quant au regard des autres…

La situation est la même lorsque nous avons peur du jugement d’autrui qui pourrait estimer que nous ne sommes pas parfaits. Là encore, la perfection « attendue » par l’autre – en réalité ou pire par projection personnelle de ce que pense l’autre – est fonction de ses propres critères de référence, de ses propres prismes. Or nous n’avons aucun pouvoir sur ceux-ci. Alors concentrons-nous sur ce sur quoi nous avons le pouvoir d’agir et dégageons-nous du regard de l’autre.  🙂

Pour en sortir… perfectionnisme

Comment donc sortir des schémas qui impactent l’estime de soi liés à cette quête de perfection ?

Pour cela, il convient de changer le rapport à soi-même : être bienveillant et être son premier supporter !, s’accepter tel que l’on est, se connaître et être honnête avec soi-même, faire taire son critique intérieur et aller rencontrer le sage qui est en chacun de nous et enfin accepter l’idée de l’échec qui n’est jamais qu’un résultat non conforme qui nous permet de progresser, se sentir compétent, se respecter et écouter ses besoins, vivre en accord avec ses valeurs, avoir conscience de sa valeur.

En conclusion, conseil de lecture perfectionnisme

La recherche de la perfection qui s’exprime au travers d’un comportement perfectionniste est donc très souvent une importante source de stress et d’épuisement car, dans cette quête, il n’y a que deux options : la réussite ou l’échec.

Or la réalité quotidienne n’est pas si simple en termes de résultat et il est donc bon d’opter pour davantage de souplesse dans nos comportements.

C’est ce que développe Tal Ben-Shahar dans son ouvrage « L’apprentissage de l’imperfection ». Dans celui-ci, il oppose deux comportements différents face à la volonté de bien faire, de toujours bien agir : le comportement « perfectionniste » stressant (« toujours le mieux ») et le comportement « optimaliste » plus rassurant, positif, adaptatif et sain (« de mon mieux »). « Il plaide pour un apprentissage de l’imperfection au travers duquel pour vivre heureux, il faut accepter de vivre imparfait. »(préface de Christophe André)

Au travers de la comparaison et d’exercices pratiques sur les deux comportements, Tal Ben-Shahar analyse la façon de chacun : d’accepter et vivre l’échec mais aussi le succès, accepter et vivre ses émotions, accepter la réalité…

En retenant les aspects positifs de l’optimalisme, l’auteur développe son application aux domaines de l’éducation, du travail, des relations.

Enfin, il nous invite à méditer sur différents aspects et à nous tourner vers une plus grande acceptation de ce que nous sommes et de ce qu’est la vie.

Ce livre nous invite à un changement de paradigme.

Pourquoi le coaching existe-t-il? – Octobre 2020

POURQUOI LE COACHING EXISTE-T-IL? 

Avec l’individualisation de notre société, les liens interpersonnels ont évolué, ils se sont « virtualisés » et de façon inconsciente l’individu est devenu plus solitaire. Il fait involontairement moins appel aux fonctions d’écoute et d’appui qui étaient auparavant assurées par son environnement familial, amical et relationnel.

Or ses besoins n’ont pas changé : décisions à prendre, caps à franchir, situations auxquelles il doit s’adapter, envies qui le poussent à faire autre chose ou autrement.

Face à ces besoins qui nécessitent une mise en action, certains peuvent ne pas parvenir à mobiliser leurs ressources, induire des blocages inconscients, se poser trop de questions, limiter leurs perspectives, ne pas savoir par où commencer, se sentir seuls, tout en éprouvant la nécessité d’aller de l’avant  🙂

Comment franchir l’obstacle et reprendre le chemin de l’action?

En faisant appel à un coach qui prend le relais de l’environnement personnel en termes de support. Si tout comme moi vous considérez que l’union fait la force, le coach est votre allié dans cette union.

Ce dernier assure à la personne accompagnée l’écoute et l’appui nécessaires à l’avancement de ses projets en stimulant son potentiel et ce, en toute lucidité, neutralité et bienveillance. Il favorise la prise de recul essentielle pour voir plus grand et sous de nouveaux angles.

Pour moi, le coach est comme un miroir interactif dont le reflet vous oriente vers vos solutions et vous invite à l’action en favorisant votre autonomie.

Que signifie mon expression « miroir interactif » ?

Selon le petit Robert, le miroir est un « objet constitué d’une surface polie qui sert à réfléchir la lumière, à refléter l’image des personnes et des choses ».

Le reflet renvoyé par le miroir est neutre. Il n’apporte et n’ajoute rien à l’image d’origine. Cette définition convient également au coach qui, dans sa posture, adopte une position basse, neutre, dénuée de jugement face à vous.

Au travers de ses questionnements centrés sur vous et votre besoin, le coach vous renvoie à vos propres propos, pensées, croyances. Il le fait soit en reprenant vos mots, soit en reformulant en douceur et dans le respect de vos idées mais toujours dans un objectif de progression.

Et c’est là qu’apparaît l’idée d’interaction.

En effet, il vous renvoie à vos réponses du moment et c’est grâce à cet « effet miroir » que pouvez éventuellement vous rendre compte que vos réponses sont peut-être dépassées, figées voire contradictoires ou inefficaces par rapport à votre objectif. Et c’est alors que peuvent émerger dans votre esprit d’autres réponses peut-être plus utiles et efficaces pour vous. Ainsi de nouvelles perspectives s’ouvrent et le champ de vos possibles devient plus large. Belle bouffée d’oxygène, non ? 🙂

Sans donner de conseil, le coach vous permet donc de sortir de l’individualisation et de vos propres frontières en vous apportant un « soutien » dans le cadre de vos projets, de leur progression et de votre réussite, quels que soient ceux-ci. Tout est en vous ! Le coach vous aide à accéder à votre potentiel, à l’exploiter et à vous accompagner du point où vous vous trouvez à celui auquel vous souhaitez parvenir.

Retour d’expatriation – Juillet 2020

RETOUR D’EXPATRIATION

Même s’il est possible de partir ou de rentrer d’expatriation à n’importe quelle période de l’année, l’été est souvent une période privilégiée pour ces mouvements.

Aujourd’hui, j’ai choisi de parler du retour car comme je l’ai expliqué par ailleurs, celui-ci est souvent moins préparé que le départ or c’est une période de défis pour celui qui la vit.

Préparer un retour, c’est, entre autres, le fait de trouver un lieu de vie, de gérer les éventuelles inscriptions des enfants à l’école (…), de mettre en route tous les contrats de la vie courante, de se confronter « aux plaisirs » des longues réinscriptions administratives, de retrouver un poste et des collègues dans son entreprise, de chercher un job le cas échéant…. C’est préparer ce qui va constituer l’environnement à l’arrivée.

Au-delà de ces aspects courants mais exigeants en termes de temps et d’énergie, le retour engendre très souvent un fort vécu émotionnel insoupçonné. Celui-ci est lié à un nouveau choc culturel.

Pourquoi est-il insoupçonné ?

Ceci s’explique par le fait que le retour d’expatriation est souvent considéré par les uns et les autres comme un retour à la normale. Or cette idée est totalement fausse et ce, pour de multiples raisons.

Tout d’abord, lorsque vous rentrez, vous êtes une personne totalement différente de celle qui est partie. En effet, durant votre absence – et tout comme votre environnement d’origine (pays, entourage familial et relationnel, travail, entreprise…)-, vous avez évolué mais dans un contexte totalement différent. Vous avez alors développé des compétences, qualités, savoir-faire, vision, façon de penser et d’agir pour être en phase avec votre nouvel environnement étranger. Vous avez noué des liens, des amitiés et vous êtes créé un « cocon » à votre image. Ensuite, au-delà des changements personnels, en rentrant, vous passez par un sentiment de perte : vous avez dû dire au revoir à un environnement au sens large du terme et de fait à une partie de vous-même. Enfin, à votre retour, vous êtes confronté(e) à un questionnement et un déséquilibre car vous ne comprenez plus nécessairement les codes de cet environnement que vous connaissiez mais qui a évolué de son côté, en votre absence.

Cette transition vous fait expérimenter beaucoup de nouveauté. Vous, l’expatrié de retour, vous aventurez encore une fois hors de votre zone de confort !

Dans cette période de bouleversements, les ressentis sont variables selon chacun. Pour ma part, à mon retour, c’était comme si je remettais des chaussures que j’avais déjà portées mais qui étaient devenues trop petites pour moi ! A chacun ses métaphores 🙂

Au-delà de ces sentiments, il est fondamental de penser les évènements comme une construction et non comme une reconstruction. En effet, le préfixe « re » de reconstruction évoque une idée de retour en arrière et de répétition. Or l’idée de retour en arrière dans ce contexte est « plombant » et peut provoquer de la nostalgie par rapport à l’expérience de vie à l’étranger.

Il est normal d’éprouver tout un panel d’émotions et de sentiments. L’important est de les accepter, de comprendre leur message mais aussi d’en maîtriser leur intensité de façon à ne pas se fermer face au changement.

Considérer l’installation dans son pays d’origine comme une nouveauté ouvre de multiples opportunités à condition de faire preuve de curiosité et d’ouverture. C’est un nouveau chapitre du roman qui s’écrit quoi qu’il arrive et c’est l’auteur qui décide de l’histoire et du ton de celle-ci.

Vous qui vivez ou vous préparez à vivre cette nouvelle aventure du retour, rassurez-vous : vous saurez vous adapter et vous intégrer puisque vous l’avez déjà fait, ailleurs ! Si vous en doutez, je vous propose d’y travailler ensemble.

Stress et travail- Avril 2020

TRAVAIL ET STRESS

Le travail est une valeur centrale dans notre société en raison des vertus qui lui sont communément attribuées:

  • il donne accès à une identité sociale : il est le symbole de l’appartenance à des groupes sociaux,
  • il est source d’épanouissement,
  • il crée du relationnel,
  • il est un lieu d’échanges et de construction,
  • il est source de revenu.

Compte tenu de ces attributions, le travail est devenu un objectif de vie à part entière.

Pour honorer cette valeur, la norme acceptée est de donner à tout prix le meilleur de soi au travers de son total engagement professionnel. L’identité personnelle s’apparente à celle du titre du poste que l’on occupe, aux responsabilités dont on a la charge et à celle de l’entreprise, de la marque, qui nous donne l’opportunité d’exercer nos compétences.

L’engagement pris alors est celui de la réussite commune et de l’excellence. En revanche, la poursuite de l’excellence et de la réussite a une contrepartie indéniable : le stress.

Nous pouvons éprouver du stress dans toutes les sphères de notre vie et nous sommes très inégaux quant à notre capacité individuelle à accepter, à absorber et à gérer ce stress. De plus, ses conséquences sont extrêmement variables d’un individu à l’autre.

Au niveau professionnel, le stress n’est pas l’apanage de quelques-uns : il peut toucher les cadres (y compris dirigeants) et les non cadres.

D’une façon générale, le stress est une réaction automatique normale de l’organisme. Il n’est pas problématique en lui-même car il est une réaction d’alerte et de protection dont l’objet est d’amener la personne à réagir de façon adéquate et efficace face à une difficulté.

Le stress est « positif » lorsqu’il a un caractère moteur pour l’individu dans un espace temps limité et dans le cadre de la poursuite d’un objectif déterminé et atteignable (exemple : le stress que l’on éprouve en préparant sa prise de parole en tant qu’intervenant dans un séminaire).

En revanche, ce sont son intensité, sa perception par l’individu et surtout son caractère parfois chronique qui peuvent poser problème. En effet, le stress chronique finit par épuiser psychologiquement mais aussi physiquement l’individu qui l’éprouve. C’est l’étincelle qui peut déclencher le burn-out.

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